Nuit
Dans le lit blanc sous les fenêtres noires un silence court et bruisse ça dévale, ça crie - et tu restes là à croiser le fer avec l'autre jardin. Pont Aven 2018
Poésie
Dans le lit blanc sous les fenêtres noires un silence court et bruisse ça dévale, ça crie - et tu restes là à croiser le fer avec l'autre jardin. Pont Aven 2018
de l'infini bleu terre où tu n'es pas allé -ta main comme une ombre à démêler ce langage -densité d'un instant où tu aurais pu trouver... et puis d'un jet de muraille il y a eu la mer et cette lisière tremblante ce possible et qui n'atteint pas -jamais-...
S'arracher d'un désir émergé Brusquement. A peine une brûlure. Pas le temps de chercher Se rappeler les chutes Et manger la lumière. 2016
Elle et ses mains jusqu'à l'égarement -coulées Cousant son voyage d'azur vertical A bout de force -un objet rouge. Déchirure bue. Pont Aven.mai 2017
Nuit à couper en quatre où mes cheveux se promènent -ton souffle à jeter sur la nuque où tu pourrais rêver- Attendre qu'un phare se soulève et courir jusqu'à l'aurore.
De toi Cette table entre nous tu me parles des fissures et des verts qu'on emporte dans ma tasse cet instant nu.
Fils tissés bleus rouges rares blancs salis décousus de tous bords -tes pieds sur le matin comme une ombre sur un arbre- dans l'entrouvert de la porte cet escalier tombant sur le seuil fils serrés gris bleus exsangues démis de tout commencement. 28/0...
Gît sous la paupière trou noir ci-devant la main comme un arbre chutant ce nom incongru qu'il faut épeler comme au sortir de la terre on a raclé les restes. Ni peau, ni os et dans une autre langue. août 2016
Nue sous son poids de rouille et d'usure. Et jusque dans ses failles à reconnaître l'histoire. oct 2015
Abyssale oblique d'où saisir un instant qui ne serait ni d'ombre ni de lumière. Comme un songe. octobre 2015